Estampes japonaises
mercredi 25 février 2009Séjour à Paris II / février 2009 /
Suzuki Harunobu (vers 1725-1770)
L’averse
Image de calendrier, 1765
Signé, en bas : « gakô [dessinateur] Suzuki Harunobu », à droite ; « chôkô [graveur] Endô Goryoku », au centre ; « shôkô [imprimeur] Yumoto Kôshi », à gauche.
À gauche de l’estampe, le nom du commanditaire : « Hakusei kô » (Hakusei a commandité) et son sceau : « Shô Hakusei in »
Trois exemplaires sont conservés avec des différences dans le sceau. Celui-ci appartiendrait à la 2e édition.
Nishiki-e. Format chûban. 280 x 207 mm
BnF, Estampes, Rés. De 10, J. B. 214
« Estampes japonaises. Image d’un monde éphémère », cette exposition j’ai visité le 11 février pendant mon séjour à Paris.
C’était le mercredi après-midi, un jour de la semaine, mais dans les salles de l’exposition à la Bibliothèque Nationale de Paris il fallait attendre pour voir les œuvres. Les amateurs d’art étaient nombreux.
Une estampe japonaise, c’est le résultat d’une gravure sur un bois
. Cet art est apparu au Japon à la fin du XVII siècle. Il se développe et arrive à son apogée au XVIIIe et dans la première moitié du XIX e siècle.
Au début ces images étaient conçues comme affiches de théâtre, supports de produits de luxe, publicités pour maisons de thé ou boutiques de saké. Grâce au talent de leurs créateurs /Utamaro, Harunobu, Hokusai, Hiroshige…/ estampes japonaises sont devenues un vrai art qui nous fascine par son esthétique raffinée extrême: belles couleurs, fonds micacés, marbrés, gaufrage, poudre d’or et d’argent…
Cent cinquante œuvres, souvent rares et uniques, étaient présentées sur cette expositions. A savoir que la Bibliothèque Nationale en compte 6000!
Pourquoi « image d’un monde éphémère » ou « image d’un monde flottant », si ces estampes représentent la vie de tout les jours, portraits de femmes, parodies et poèmes, scènes de spectacles, des acteurs de kabuki, des lutteurs de sumo, paysages et animaux…etc? Parce que ce monde était opposé au monde immuable et sacré de la religion.
Pour voir les œuvres n’hésitez pas de cliquer ici et feuilleter les pages ou regardez ces videos .
Vous n’allez pas regretter car ce sont les images qui malgré le temps reflètent les vagues d’une immense énergie positive qui nous imprègne et nous renforce pour longtemps. Je vous souhaite d’avoir autant de plaisir que j’ai eu en visitant cette exposition.
Bon voyage dans ce monde « éphémère et flottant » plein de merveilles!
Suzuki Harunobu
Beautés du Yoshiwara (Yoshiwara bijin awase )
Les courtisanes Tamatsuru (à droite) et Miyamagi (à gauche), de la maison Chôji-ya, jouant du shamisen
1770
Bien sûr que j’ai acheter à la boutique de l’exposition un beau livre pour notre bibliothèque familiale . Je trouve que ce livre est très bien écrit et bien illustré.
Suzuki Harunobu (Vers 1725-1770)
Les « Huit Ponts » dans la province de Mikawa
Vers 1767-1768
Signé : « Harunobu ga »
Nishiki-e. Gaufrage pour les iris, les rayures et les motifs des kimonos. Format chûban. 285 x 210 mm
BnF, Estampes, Rés. De 10, J. B. 254
Un couple contemporain se promène parmi les iris ; le jeune homme s’arrête et rattache sa sandale… »
Pierre, cette image j’ai rajouté pour toi. Tu as dit que tu ne savais pas faire tes lacets de chaussures, je me souviens, alors ne t’inquiète pas! Les hommes ne le savaient pas faire depuis des siècles