Pergola

Le salon de la broderie « L’Aiguille en fête » s’est déroulé du 14 au 17 février. Je l’ai visité le 15 février et j’y suis restée presque cinq heures.
Cette année il était organisé à la Porte de Versailles et non pas à la Villette, comme d’habitude.
Ce n’est pas comme si j’avais besoin de fournitures pour mes ouvrages, à Genève nous avons tout. Ce n’est pas que je manque des idées, j’en ai plein. Mais se trouver dans un lieu magique de ma passion avec des vrais artistes du métier, admirer leurs nouvelles créations, cela fait un très grand plaisir.

Cette fois j’ai acheté quelques livres. On peut bien sûr commander par Internet, mais vous ne voyez pas ce que vous prenez. Tandis qu’ici j’ai feuilleté les livres et j’ai trouvé exactement ces que j’ai cherché.

J’ai eu de la chance de rencontrer et faire connaissance avec Isabelle Vautier, la créatrice et l’auteur du livre « Un petit fil rouge m’a dit ». J’ai acheté son livre qu’elle m’a dédicacé. Je me suis sentie toute heureuse. Je ne brode pas dans ce style, mais j’aime la façon dont elle a présenté ses modèles, chacun est accompagné d’un poème, certains poèmes sont écrit par elle-même.

Les expositions étaient toutes sur le sujet « la laine », cela ne m’intéresse pas pour l’instant, alors je les ai regardées mais je n’ai pas pris beaucoup de photos, juste quelques-unes. Les créations n’étaient pas à mon goût du tout. Surtout je n’ai pas aimé le gâteau en laine et encore moins les pâtisseries en laine. Quel symbole la créatrice a voulu nous passer en créant ces innombrables pâtisseries qu’on ne peut pas manger ? Comme si elle nous disait :  « Voilà, mangez toutes ces bonnes choses ! Vous ne pouvez pas ? Ha, ha, ha ! ». Bof…

J’ai fait une belle découverte pour moi, la broderie traditionnelle japonaise Nuido. « Le Nuido est un art japonais traditionnel qui se réalise avec de la pure soie. Il comporte quarante-six points différents qui sont parfois superposés. Les techniques utilisées aujourd’hui sont toujours les mêmes qu’auparavant. Une des particularités de cette broderie, est que le brodeur pratique une torsion du fil de soie qui joue sur la brillance du rendu final. »

C’est très fin, délicat, pas facile du tout à réaliser. J’ai observé une brodeuse de Nuido au salon nous montrant la technique, un bon moment et je peux dire que c’est compliqué. Je ne sais pas si l’on peut apprendre toute seule. Il faut des cours et des cours.

Les robes de geishas sont brodées en Nuido. On comprend maintenant pourquoi elles sont longues jusqu’aux chevilles seulement et ne trainent jamais par terre – trop précieuses ! Cet art existe depuis 1500 ans. Une merveille !

Après le salon, très fatiguée mais toute heureuse, j’ai eu encore le courage d’aller visiter l’Ile de la Cité. Je voulais voir le siège de la Police Judiciaire, 36, Quai des Orfèvres, où travaillait le célèbre Commissaire Maigret. Au même temps j’ai flâné avec beaucoup de plaisir sur cette île pour contempler encore une fois la Conciergerie, le Palais de Justice, la cathédrale Notre-Dame de Paris et la Seine. Je pense que la prochaine fois il faut faire une visite approfondie du palais de la Cité, le siège des rois de France du Xe au XIVe.

Le soir je me suis régalé au Moulin Rouge. Un bon dîner et un superbe spectacle.
Le lendemain j’ai visité deux expositions. La première était au musée de Monmartre « Autour du chat noir-art et plaisir à Monmartre-1880-1910 » et la deuxième au musée Maxim’s «Le Grand Monde de Marcel Proust ».
Comme vous voyez mon programme à Paris était très chargé, et je suis revenue fatiguée mais heureuse. J’ai passé à Paris trois merveilleuses journées dont je me souviens encore.

Cet article a été publié le mercredi 27 mars 2013 à 13:25 et est classé dans Voyages, Broderie, France. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Vous pouvez aller directement à la fin et laisser un commentaire. Les pings ne sont pas autorisés.