Eugène Onéguine au GTG / octobre 2014 /
« J’ai écrit cet opéra parce qu’un beau jour j’ai éprouvé le besoin irrésistible de mettre en musique tout ce qui s’y prêtait dans Onéguine » P.I. Tchaïkovski 1878
Vous connaissez tous la musique de Tchaïkovski mais est-ce que vous avez lu quelque chose de Pouchkine?
En « Eugène Onéguine », opéra de Tchaïkovski d’après le roman en vers d’Alexandre Pouchkine les deux grands maitres russes se rencontrent pour nous en musique et poésie.
« Eugène Onéguine », je le connaissais par cœur. C’était facile à apprendre parce que les poèmes de Pouchkine sont très mélodiques. Beaucoup de ses œuvres étaient mises en musique.
Et voilà que notre Grand Théâtre de Genève nous a fait un bon cadeau: la reprise de la production du Metropolitan Opéra de New York et c’est une très bonne reprise.
Nous sommes allés au spectacle ce dimanche 19 octobre.
Normalement je critique beaucoup mais cette fois j’ai tout pardonné: le décor qui était pauvre comme d’habitude, les costumes aussi. Mais les jeunes artistes chantaient si bien qu’on oubliait tout cela. Le jeux de lumière cachait bien les imperfections.
J’étais au point de pleurer plusieurs fois, tellement ils ont chanté bien. Edgaras Montvidas /Lenski / et Stefania Toczyska /Filippievna / m’ont touché par leurs belles voix et magnifique interprétation plus que les autres.
Vraiment une belle production avec beaucoup de danse en plus ce qui a rendu cet opéra très dynamique. Presque trois heures du spectacle, je ne les ai pas senties du tout.
Quelques citations du roman:
« Et peu à peu ma Tatiana commence à comprendre plus clairement maintenant, Dieu merci, celui auquel elle vouait ses soupirs par ordre du souverain destin : un original mélancolique et dangereux, création de l’enfer ou du ciel ? Cet ange, ce démon orgueilleux, qui est-il ? Ne serait-il qu’un pâle reflet, un imitateur des phantasmes d’autrui, ou encore un Moscovite drapé en Childe Harolde ? Un lexique bourré de vocables à la mode ? ne serait-il qu’un méprisable fantôme, une parodie ? »
» L’amour s’impose à tous les âges,
Mais il n’est bon dans sa fureur,
Comme aux prairies de mai l’orage,
Qu’aux jeunes âmes de candeur :
Ses brusques pluies les rafraichissent,
Les renouvellent, les mûrissent,
Et la puissante vie produit
De douces fleurs, de riches fruits. »
Scènes lyriques en trois actes de Piotr Ilitch Tchaïkovski.
Livret du compositeur et de Constantin Chilovski, d’après le roman en vers d’Alexandre Pouchkine.
Créé le 29 mars 1879 à Moscou, au Théâtre Maly.
Reprise de la production du Metropolitan Opera de New York
Direction musicale : Michail Jurowski
Mise en scène : Robert Carsen
Avec Doris Lamprecht, Maija Kovalevska, Irina Shishkova, Stefania Toczyska, Michael Nagy, Edgaras Montvidas, Vitalij Kowaljow, Raúl Giménez, Michel de Souza, Harry Draganov, Iwo van Neumann, le Chœur du Grand Théâtre de Genève et l’Orchestre de la Suisse Romande.
Réalisation : GTG
24 octobre 2014 à 8:22
Une histoire d’ amour compliquée, dans le cadre de la Russie campagnarde de l’ époque.
J’ aime beaucoup les compositeurs russes, Tchaïkovski en particulier, et je comprends que l’ émotion t’ ai submergée, certaines voix ont ce pouvoir !
Passe une bonne journée
bises
24 octobre 2014 à 13:56
bonjour, je ne connais pas du tout cet opéra, je n’ai rien lu d epouchkine, mais je connais tchaikowski, ouf, c’est déjà ça! 😆 je te souhaite une bonne journée bisous
24 octobre 2014 à 18:26
=> Trublion, si jamais tu as l’occasion de lire Eugène Onéguine tu ne vas pas regretter. Pouchkine connaissait bien la nature humaine et depuis elle n’a pas changé
Passe un très bon weekend Bises A bientôt
=> Francine, c’est normale, tu as fait l’école française Mes enfants ont fait l’école française de la maternelle au lycée et ils ne savent rien de Pouchkine, j’en suis sûr
Passe un très bon weekend A bientôt Bisous
24 octobre 2014 à 19:57
En fait, tu as de la chance de connaitre des auteurs russes.
Ce qui n’est pas mon cas….
Lors de certains opéras ou manifestations lyriques, les voix, pour certaines nous
émeuvent quelque fois, jusqu’aux larmes.
Je t’embrasse, très bonne soirée, dans ta belle Suisse.
Aimée
24 octobre 2014 à 23:09
=> Aimée, on ne peut lire tout. Tu sais qu’entre la maison, le jardin, la cuisine il nous reste très peu de temps pour nos activités.
La Suisse est vraiment belle, je suis tout à fait d’accord
Gros bisous Passe un très bon weekend A bientôt
26 octobre 2014 à 9:16
Je n’ai jamais lu Pouchkine mais la vidéo est superbe et tu as bien apprécié et c’est formidable .
C’est bien de pouvoir aller voir un tel spectacle .
PS : Pour le massif le paillis minéral c’est du gravier mais en-dessous il y a une bâche qui laisse passer l’eau . Donc pour le moment pas de mauvaises herbes .
Bises et bon dimanche .
26 octobre 2014 à 10:59
Une très belle oeuvre !
Je suis en pause pour déménager mes parents mais je reviendrai.
Bises amicales.
26 octobre 2014 à 13:45
=> Marithé, merci pour ton explication, je voudrais bien réaliser un coin comme ça. Bon dimanche à toi aussi. Plein soleil chez nous Bises amicales
=> Clara, bon courage pour ton déménagement Bises A bientôt
27 octobre 2014 à 10:14
j’ai envie de voir aussi un opéra
27 octobre 2014 à 19:25
=> l’angevine, choisi un bon opéra