Archive pour la catégorie ‘Peintres’

Une blague

mercredi 1 avril 2009

fedotov-olgasgallery.jpg
Major’s Marriage Proposal. 1851. Oil on canvas. The Russian Museum, St. Petersburg, Russia.
Pavel Fedotov peintre russe 1815-1852

Pour changer après toutes ces visites à l’opéra, aux musées et expositions, je voudrais essayer de vous faire rire un peu.

C’est une blague que je raconte comme je me souviens car je n’ai pas réussi à la trouver sur Internet.

« Imaginez que tous les hommes habitent un immeuble et toutes les femmes habitent un autre à côté.
Alors pour se rencontrer les femmes vont chez les hommes.

Au premier étage elles voient une annonce: «  Ici habitent les hommes qui aiment faire l’amour ». Les femmes montent plus haut.

Au deuxième étage une annonce indique: «  Ici habitent les hommes qui aiment faire l’amour et sont romantiques ». Les femmes montent plus haut.

Au troisième étage il y a encore une annonce: «  Ici habitent les hommes qui aiment faire l’amour, qui sont romantiques et riches ». Les femmes montent plus haut.

Au quatrième c’est écrit: « Vous, les femmes, vous n’êtes jamais satisfaites! Il vous manque toujours quelque chose! »

Maintenant les hommes vont chez les femmes.

Au première étage ils lisent une annonce: « Ici habitent les femmes qui aiment faire l’amour ».

Les hommes ne sont jamais montés plus haut. »

C’est une blague de Yan Arlozorov, l’humoriste russe. Elle me plait bien. A vous de dire votre opinion.

Yan Arlozorov, très populaire humoriste russe, est décédé le 7 mars 2009 , à l’age de 62ans, suite du cancer.

Estampes japonaises

mercredi 25 février 2009

Séjour à Paris II / février 2009 /

suzuki-harunobu-1765.jpg
Suzuki Harunobu (vers 1725-1770)
L’averse
Image de calendrier, 1765
Signé, en bas : « gakô [dessinateur] Suzuki Harunobu », à droite ; « chôkô [graveur] Endô Goryoku », au centre ; « shôkô [imprimeur] Yumoto Kôshi », à gauche.
À gauche de l’estampe, le nom du commanditaire : « Hakusei kô » (Hakusei a commandité) et son sceau : « Shô Hakusei in »
Trois exemplaires sont conservés avec des différences dans le sceau. Celui-ci appartiendrait à la 2e édition.
Nishiki-e. Format chûban. 280 x 207 mm
BnF, Estampes, Rés. De 10, J. B. 214

« Estampes japonaises. Image d’un monde éphémère », cette exposition j’ai visité le 11 février pendant mon séjour à Paris.
C’était le mercredi après-midi, un jour de la semaine, mais dans les salles de l’exposition à la Bibliothèque Nationale de Paris il fallait attendre pour voir les œuvres. Les amateurs d’art étaient nombreux.
Une estampe japonaise, c’est le résultat d’une gravure sur un bois
. Cet art est apparu au Japon à la fin du XVII siècle. Il se développe et arrive à son apogée au XVIIIe et dans la première moitié du XIX e siècle.
Au début ces images étaient conçues comme affiches de théâtre, supports de produits de luxe, publicités pour maisons de thé ou boutiques de saké. Grâce au talent de leurs créateurs /Utamaro, Harunobu, Hokusai, Hiroshige…/ estampes japonaises sont devenues un vrai art qui nous fascine par son esthétique raffinée extrême: belles couleurs, fonds micacés, marbrés, gaufrage, poudre d’or et d’argent…
Cent cinquante œuvres, souvent rares et uniques, étaient présentées sur cette expositions. A savoir que la Bibliothèque Nationale en compte 6000!
Pourquoi « image d’un monde éphémère » ou « image d’un monde flottant », si ces estampes représentent la vie de tout les jours, portraits de femmes, parodies et poèmes, scènes de spectacles, des acteurs de kabuki, des lutteurs de sumo, paysages et animaux…etc? Parce que ce monde était opposé au monde immuable et sacré de la religion.
Pour voir les œuvres n’hésitez pas de cliquer ici et feuilleter les pages ou regardez ces videos .
Vous n’allez pas regretter car ce sont les images qui malgré le temps reflètent les vagues d’une immense énergie positive qui nous imprègne et nous renforce pour longtemps. Je vous souhaite d’avoir autant de plaisir que j’ai eu en visitant cette exposition.
Bon voyage dans ce monde « éphémère et flottant » plein de merveilles!

harunobu-1770.jpg
Suzuki Harunobu
Beautés du Yoshiwara (Yoshiwara bijin awase )
Les courtisanes Tamatsuru (à droite) et Miyamagi (à gauche), de la maison Chôji-ya, jouant du shamisen
1770

Bien sûr que j’ai acheter à la boutique de l’exposition un beau livre pour notre bibliothèque familiale . Je trouve que ce livre est très bien écrit et bien illustré.

harounobu-1767-8.jpg
Suzuki Harunobu (Vers 1725-1770)
Les « Huit Ponts » dans la province de Mikawa
Vers 1767-1768
Signé : « Harunobu ga »
Nishiki-e. Gaufrage pour les iris, les rayures et les motifs des kimonos. Format chûban. 285 x 210 mm
BnF, Estampes, Rés. De 10, J. B. 254
Un couple contemporain se promène parmi les iris ; le jeune homme s’arrête et rattache sa sandale… »

Pierre, cette image j’ai rajouté pour toi. Tu as dit que tu ne savais pas faire tes lacets de chaussures, je me souviens, alors ne t’inquiète pas! Les hommes ne le savaient pas faire depuis des siècles :)

Joyeux Noël!

mardi 23 décembre 2008

« Noël ! A Noël je n’ai pas plus envie de rose que je ne voudrais de neige au printemps. J’aime chaque saison pour ce qu’elle apporte. »
Shakespeare

savrasov-cristmas-treemarket.jpg
Christmas
Alexey Savrasov 1830-1897

Refrain
Vive le vent, vive le vent, Vive le vent d’hiver
Qui s’en va sifflant, soufflant
Dans les grands sapins verts…
Oh ! Vive le temps, vive le temps, vive le temps d’hiver
Boule de neige et jour de l’an
Et bonne année grand-mère…

Joyeux, joyeux Noël
Aux mille bougies
Quand chantent vers le ciel
Les cloches de la nuit,
Oh ! Vive le vent, vive le vent
Vive le vent d’hiver
Qui rapporte aux vieux enfants
Leurs souvenirs d’hier…
Au Refrain

Sur le long chemin
Tout blanc de neige blanche
Un vieux monsieur s’avance
Avec sa canne dans la main
Et tout là-haut le vent
Qui siffle dans les branches
Lui souffle la romance
Qu’il chantait petit enfant
Au Refrain

Et le vieux monsieur
Descend vers le village,
C’est l’heure où tout est sage
Et l’ombre danse au coin du feu
Mais dans chaque maison
Il flotte un air de fête
Partout la table est prête
Et l’on entend la même chanson
Au Refrain

Joyeuses fêtes de Noël à tous mes amis!
Beaucoup de cadeaux et beaucoup de bonheur!

TATIANA

Andreï Roublev

jeudi 18 décembre 2008

Andreï Roublev est un célèbre artiste
peintre d’icônes russes du XVe siècle.

trinite-andrei-roublev-moscou-1411.jpg
Icône de la Trinité
« La plus célèbre icône religieuse est sans doute La Trinité du moine peintre d’icône russe du XVe siècle Andreï Roublev.
Cette icône, qui est un des symboles de l’Orthodoxie, est le sommet de l’art russe dans la peinture d’icônes dont Andreï Roublev est le maître de l’école de Moscou.
Bien qu’ immortalisé par un film retraçant librement sa vie, c’est son œuvre d’une grande douceur qui en fait l’iconographe russe le plus connu au monde. »

« Andreï Rublev, peintre russe de la fin du XIVe siècle et du début du XVe, créateur de fresques, de miniatures et d’icônes, est considéré comme le plus grand maître de l’école de Moscou en peinture d’icônes. Ses fresques et ses icônes se sont distinguées par une humanité profonde, un caractère spirituel élevé et une harmonie des formes et des couleurs.

Andreï Rublev, bien que connu de son vivant, n’a été rendu célèbre qu’à partir de la fin du XVe et début du XVIe siècle où ses œuvres sont copiées et commencent à servir de modèle. Ce n’est qu’après le nettoyage de l’icône de la Trinité, en 1914, que l’art du peintre est apparu. A partir de 1918, lors du nettoyage des fresques de la Cathédrale de l’Assomption de Vladimir, on découvre les icônes du registre des Fêtres.
La Galerie Tretyakov de Moscou rassemble la plus complète et la plus précieuse collection d’icônes d’Andreï Roublev.
Il a été canonisé par l’Eglise Orthodoxe Russe en juin 1988 et sa fête est célébrée le 4 juillet. »

film d’Andreï Tarkovski

« Andreï Roublev naît vers 1360 près de Moscou, en Russie. Ses parents sont des artisans.

C’est à l’âge de 7 ans, lorsqu’il commence à fréquenter l’école qu’il est émerveillé par les enluminures du livre des psaumes, son livre de lecture.

Une enluminure est une minuscule peinture de couleurs vives et de dorure. Elle orne le début d’un texte.

À 20 ans, il travaille comme apprenti chez un peintre d’icônes. Il devient moine et à son tour, peintre d’icônes. Andreï prie pour son pays menacé par la guerre. Il prie aussi afin de demander à l’Esprit Saint de l’inspirer.

Un jour, il participe à un événement troublant qui augmente sa foi. Les ennemis s’approchent de Moscou. Pour protéger leur ville, les Russes décident de déplacer l’icône de la Mère de Dieu d’une ville voisine jusqu’à Moscou. Andreï est de l’expédition. Les ennemis n’ont pas attaqué Moscou, ils ont reculé.

Il peint des fresques dans les grands édifices de son pays : la cathédrale de Zvenigorod, celle de l’Annonciation, la cathédrale de Vladimir, le Kremlin…

Une fresque est une immense peinture couvrant un ou des murs entiers. On y illustre des textes bibliques ou des faits historiques du pays.

Andreï Roublev travaille avec les grands artistes contemporains de son pays : Théophane le Grec, Daniel le Noir…

Ses oeuvres sont nombreuses; la plus célèbre est l’icône de la Trinité. Andreï Roublev l’a peinte dans sa vieillesse en l’honneur du fondateur de son monastère.

Il est décédé en 1430, à l’âge de 70 ans. Pendant toute sa vie, il consacre son talent de peintre à Dieu.

En 1988, l’église orthodoxe russe l’a canonisé, c’est-à-dire a reconnu officiellement sa sainteté. »

Andreï Roublev orthodoxe

Monastère Saint-Andronikov

Iconographie

Maestro Palmero

lundi 17 mars 2008

Alfredo Palmero de Gregorio /1901-1991/ « Maestro Palmero », c’est un peintre espagnol que j’admire!
C’est un homme qui a aimé la beauté . Regardez comment Paris est belle! Mais c’est incroyable!
Si je pouvais j’acheterais un de ses tableux ! :)
Bizarre que je n’ai pas trouvé sur Internet sa biographie en français, que en espagnol.

Cliquez sur les images pour les agrandir.

palmero-vendedora-de-flores-en-saint-honore-paris.jpg
Vendedora de flores de Saint Honore Paris

palmero-opera-de-paris.jpg
Opera de Paris

palmerolosinvalidos01.jpg
Los Invalidos Paris

palmeroparis01.jpg
Paris

palmeropromenade011.jpg
Promenade

rambla-de-santa-monica-barcelona.jpg
Rambla de Santa Monica / Barcelona/

Et voilà la belle Barcelona!
Cette année, si Dieu nous donne la chance, nous irons à Barcelone pour visiter son musée. Il y a encore un musée à Almadovar del Campo où le peintre est né.

Dans ma chambre j’ai deux charmantes copies que je ne peux pas bien photographier car le verre n’est pas antireflet. Cela fait au moins quinze ans qu’elles sont là mais elles nous plaisent toujours.

img_3522.JPG
Paris

img_3523.JPG
Paris

http://www.artnet.com/artist/669110/alfredo-palmero-de-gregorio.html

http://www.balclis.com/historico.asp?carp=0605&catalogo=PIN
http://www.conexionspot.es/arte/pintores/palmero.html
http://www.jdiezarnal.com/pintura/palmero.html