Le musée Fondation Pierre Gianadda à Martigny fait deux expositions par an. Nous allons les voir toutes car elles sont toujours de très haute qualité.
En ce moment il y a une exposition « Hodler, Monet , Munch-Peindre l’impossible » que nous avons visité dimanche 12 février.
C’est une excellente exposition préparée avec beaucoup de soins et avec beaucoup d’amour. Plus de soixante chefs-d’œuvre sont venus du musée Marmottan Monet à Paris, le musée Munch d’Oslo et des collections privées.
C’était un grand plaisir pour moi de découvrir Munch et son style inimitable.
Les tableaux sont sélectionnés sur les sujets les plus difficiles à peindre : l’eau, la neige, la lumière, le soleil.
J’ai choisi pour vous montrer la neige peinte par ces trois artistes.
J’aime les trois peintres mais je préfère la neige de Monet.
Encore une note sur Villars. Le village a fêté 150 ans l’année dernière.
Sur les photos on peut voir le stratus qui s’arrêtait juste au dessous du village.
Pour réaliser ces photos nous avons fait une promenade matinale. Pas tout le monde va skier. Il y a beaucoup de gens qui se promènent et admirent la beauté de l’endroit.
Ferdinand Hodler « Les dents du midi depuis Champéry » 1916 huile sur toile Ce tableau est en exposition en ce moment à Martigny au Musée « Fondation Pierre Gianadda ». Nous sommes allés voir l’expo ce dimanche.
Les Dents du Midi
Villars Palace, c’est un hôtel Club Med. L’édifice est très beau. Il a été construit avant la première guerre mondiale.
Nous sommes allés aussi faire une balade le soir. Le village gardait le décor de Noël. Les sapins de Noël étaient aux magasins, aux restaurants, sur les vitrines de boutiques.
Le restaurant « Sporting » brille de tous ses feux.
C’est un beau chalet « Blanche Neige ». Un chat roux guette une proie. C’est un oiseau peut-être ou un souris ?
« Monet s’installa à Giverny en 1883. Il transforma inlassablement un domaine délaissé en un chef d’oeuvre floral, inspiration de nombre de ses plus grands chefs d’oeuvre. Peintre en son jardin, Monet l’était aussi de par le monde, et s’éloignait pour de longues campagnes de peinture. Mais il n’était en réalité jamais très loin. De par ses lettres, il veillait de près sur sa famille et sur ses fleurs. Les visites fréquentes de ses amis et admirateurs firent de Giverny le centre de son existence. Jusqu’à sa mort en 1926, le peintre, le père, le jardinier et l’homme ne quittèrent en somme jamais Giverny. »
Début juin nous avons visité le domaine de Claude Monet à Giverny. J’ai posté une note sur le jardin d’eau en juillet avant de partir en vacances.
Maintenant je voudrais vous montrer les photos de la maison et le jardin de fleurs qui l’entoure.
C’était quasiment impossible de faire des photos à l’intérieur de la maison vu le nombre de visiteurs. Alors, je n’en ai pas beaucoup.
L’ambiance, l’atmosphère, qui règne dans cet endroit est très positive. On se sent tout de suite heureux comme ça sans se poser des questions.
L’intérieur est très simple, confortable pour la vie, il n’y a rien de trop.
Sur les murs de la maison il y a beaucoup de toiles de Claude Monet, de ses amis-peintres, la fameuse collection des estampes japonaises.
Au jardin de fleurs ce sont les roses qui dominaient en ce début juin, ces roses que le peintre a aimé tant pour leur beauté éphémère et fragile mais solide et éternelle au même temps…
« La majeure partie de l’œuvre de Claude Monet est conservée au musée Marmottan Monet. En revanche, la maison de Monet abrite plus de 200 estampes de l’ukiyo-e, datant des XVIIIe et XIXe siècles parmi lesquelles des œuvres majeures de Kitagawa Utamaro (1753-1806), Katsushika Hokusai (1760-1849) Utagawa Hiroshige (1797-1858). La passion de Monet pour les estampes japonaises remonte à ses années de formation artistique au Havre et est visible dans certains des choix esthétiques faits à Giverny, notamment au Jardin d’eau. Parmi les estampes les plus célèbres figurent un des exemplaires de La Grande Vague de Kanagawa et le Mont Fuji d’Hokusai. » / Wikipedia
« La salle à manger de la maison a été reconstituée dans ses moindres détails. Sur les murs jaunes, on peut admirer la collection d’estampes japonaises. Les meubles peints en jaune étaient alors très modernes pour l’époque. Dans les vitrines, on peut voir la vaisselle en faïence bleue, le service jaune et bleu, que Monet avait fait faire pour les jours de fête. Dans la cuisine aux carreaux bleus de Rouen, l’immense cuisinière aux multiples fourneaux et les ustensiles de cuivre semblent attendre le retour de leurs propriétaires. »
Nous avons voulu profiter du bon temps et avancer avec nos travaux aux jardin mais… heureusement il y a des amis!
Ce samedi grâce à nos amis nous sommes allés voir l’exposition sur Matisse à Martigny.
C’est une magnifique exposition. Elle est là jusqu’au 22 novembre.
Les couleurs de Matisse font du bien. C’est sûr!
Nous nous sommes reposé en compagnie de nos amis. Il faisait très bon. La journée était ensoleillée. Le jardin de la Fondation se baignait aux couleurs automnales qui rappelaient les couleurs estivales de Matisse.
J’ai sélectionné pour vous quelques tableaux de Matisse les plus colorés, les plus estivales, les plus chauds aux couleurs…
J’aime particulièrement deux toiles de Matisse au sujet de vacances d’été. Ce sont « Intérieur à Collioure » et « Intérieur à Nice ». Les deux me plaisent beaucoup. Ils sont très à mon goût de vacances tranquilles et reposantes…
Au jardin en promenant avec nos amis nous avons entendu une conversation de deux monsieurs. Ils ont parlé de leurs impressions sur l’exposition. Ils ont aimé un seul et unique tableau. C’ était « La Femme blonde ». Ce n’est pas un toile de Matisse… C’est vrai qu’elle est belle, cette blonde…
Henri Matisse Autoportrait, huile sur toile, 1900
Paris, Centre Pompidou, Musée National d’art moderne
Henri Matisse Grand intérieur rouge 1948 huile sur toile
Paris, Centre Pompidou, Musée National d’art moderne
Henri Matisse Intérieur à Collioure / La sieste / 1905 huile sur toile
Suisse Collection Merzbacher
Henri Matisse
Intérieur à Nice, la sieste 1922 huile sur toile
Paris, Centre Pompidou, Musée National d’art moderne
Henri Matisse
Odalisque à la culotte rouge 1921 huile sur toile
Paris, Centre Pompidou, Musée National d’art moderne
Henri Matisse
Le repos / Petite Odalisque en culotte rouge / 1919 huile sur toile
Suisse, collection particulière
Claude Viallat
Hommage à Matisse 1992 Peinture acrylique sur toile
Paris, Centre Pompidou, Musée National d’art moderne
Albert Marquet
La Femme blonde 1919 huile sur toile
Paris, Centre Pompidou, Musée National d’art moderne
Henri Manguin
Le Modèle vers 1904-1905 huile sur toile
Suisse Collection particulière
Pablo Picasso
Femme nue au bonnet turc 1955 huile sur toile
Paris, Centre Pompidou, Musée National d’art moderne
Gino Severini
Autoportrait 1912/1960 huile sur toile
Paris, Centre Pompidou, Musée National d’art moderne
Raoule Dufi
14 Juillet à Falaise 1906 huile sur toile
Suisse Collection particulière
Albert Marquet
Le pont Saint-Michel et le quai des Grands-Augustins 1912 huile sur toile
Paris, Centre Pompidou, Musée National d’art moderne
Nous avons visité le domaine de Claude Monet à Giverny début juin, le 5 juin vendredi précisément, lors de notre séjour à Paris.
En faite les photos sont prises par la période la moins conseillée en été, c’est entre onze heures et trois heures de l’après-midi. Elles sont toutes surexposées. Mais c’est mieux que rien. Elles reflètent quand même la beauté du lieu qui est le deuxième le plus visité en Normandie après le Mont-Saint-Michel. / Fondation Claude Monet Wikipédia /
Nous avons d’abord visité la maison et le jardin devant la maison. Je vais poster la note sur ce sujet après les vacances car cela mérite d’être partagé aussi.
Il y a des fleurs partout… J’ai cherché de mauvaises herbes. Il y en a, mais elles ne dominent pas. Le jardin est bien entretenu.
« En 1893, Monet fait l’acquisition d’un terrain adjacent pour « le plaisir des yeux et aussi d’un but de motifs à peindre ». Ce sera le jardin d’eau, avec son large bassin, le petit pont de bois japonais et les plantes aquatiques qu’il commande à un horticulteur lyonnais. Bientôt aidé par un chef jardinier, il y plante bambous, glycines mauves et blanches, iris, agapanthes et nénuphars. Cet espace est pour le peintre une fabuleuse source d’inspiration et il y passe ses journées, debout devant son chevalet, la cigarette aux lèvres. Le traitement du motif évolue alors que Monet s’attache à capter les reflets du ciel dans l’eau, la vibration de la lumière, le passage du temps sur les floraisons. « J’en ai peint beaucoup de ces nymphéas, en modifiant chaque fois mon point de vue, en renouvelant le motif suivant les saisons de l’année, et par la suite, suivant les différences d’effets qu’engendrent ces changements. L’effet, d’ailleurs, varie incessamment. « / le prince jardinier magazine /
Pour aller au jardin d’eau il faut traverser le jardin qui se trouve devant la maison et sortir sur une petite rue. De l’autre côté de cette rue il y a une entrée au jardin d’eau.
A l’entrée tout de suite j’ai entendu des cris de grenouilles. Elles criaient si fort que c’était impossible de ne pas aller les voir. Mais je n’arrivais pas les apercevoir dans l’eau. Alors j’ai demandé les gens qui comme moi regardaient en direction de ces cris.
On m’a montré. Je les ai vu seulement quand elles bougeaient. Autrement elles sont quasiment invisibles vu la couleur qui est en harmonie parfaite avec l’eau et les nénuphars.
Au début je n’ai pas compris pourquoi les grenouilles crient si fort. Mais j’ai bien saisi qu’elles criaient de joie de vivre, de satisfaction extrême de leur existence, du bonheur paradisiaque
Bête comme je suis, j’ai demandé encore une fois pourquoi elles criaient si fort? On m’a expliqué que c’était une période d’accouplement…
J’ai essayé de les prendre en photo mais pas évident. Elles sont presque invisibles à l’œil nu . Il faut un objectif spécial que je n’ai pas.
Les nénuphars étaient en train de commencer sa floraison. En rose, blanc et rose vif ils étaient encore très petits.
Mais il n’y avaient pas que des nénuphars, il y avaient aussi des roses, des lys, des hémérocalles, des agapanthes, des fleurs que je ne connais pas du tout…
Beaucoup de monde partout. Comment j’ai réussi de faire toutes ces photos je me demande?
Il y avait des photographes qui prenaient en photos chaque fleur, chaque arbre, chaque buisson…Tout est beau dans ce jardin.
Est-ce que je veux y revenir? Bien sûr! Si jamais on a de la chance aller à Paris, peu importe la saison, je vais y aller. On dit que les jardins sont beaux tout au long de l’année.
Comme résumé je peux dire que Claude Monet s’est construit un cadre de vie simple mais beau. Il s’est entouré de la beauté qui est indispensable pour un vrai artiste.
Comme résultat il nous a laissé environ 250 toiles que des « Nymphéas » peints dans ce jardin d’eau.
Elles sont là au milieu, les grenouilles.
« Quand on observe la nature, on y découvre les plaisanteries d’une ironie supérieure : elle a, par exemple, placé les crapauds près des fleurs… »
Honoré de Balzac
Woody Allen a tourné son filme « Midnignt in Paris » à Giverny. Et lui, il a le sens de la beauté très prononcé!
Nous sommes allés au musée de l’Orangerie exprès pour voir les nymphéas de Claude Monet dimanche 7 juin pendant que nos souvenirs du jardin d’eau étaient encore frais. / Les Nymphéas /
Voici quelques photos prises au musée. Pareil, ce n’était pas facile car il y avait trop de monde.
Les toiles sont impressionnants. Beaucoup dépend de la lumière. Il vaut mieux aussi de les observer du loin.
Avec cette note je mes mon blog en repos estival.
J’espère d’avoir Internet cette fois. Alors je vais passer vous « voir » tous.
Bonne continuation! Bon été!
Je vous embrasse tous très fort! A bientôt!