Pergola

Ce dimanche 10 mai, nous sommes allés voir l’exposition en cours à la Fondation Pierre Gianadda à Matrigny.
Quelque 150 œuvres de peintres suisses, tels Vallotton, Hodler, Bieler, Anker, Bocion, Segantini etc, sont exposées jusqu’au 14 juin.
C’est une collection privée de Bruno Stefanini, un mécène hors du commun. En 1980 il a créé sa Fondation pour l’art, la culture et l’histoire, qui détient plus de huit mille œuvres réunies depuis 50ans.
Il faut dire que c’est grâce aux expositions de la Fondation Gianadda que j’ai commencé à connaître les peintres suisses. Mieux je les connais plus je les apprécie.
J’aime beaucoup Hodler, surtout ces Alpes vaudoises et son « Grand Muveran ».
François Bocion, peintre du lac, fait partie de mes préférés.
Faire des photos est permis sans flash. Alors j’ai sélectionné selon mon goût quelques toiles pour vous montrer.
J’ai découvert cette fois un autre très bon peintre suisse Cuno Amiet. Sa « Jeune fille aux fraises » m’a impressionnée.
J’ai choisi pour vous montrer deux nus de Segantini et Vallotton. Je les trouve belles, ces femmes. Je n’aime pas les nus de Renoir…
La statue de Saint Jean-Batiste de Rodin a été placé à côté de grand toile de Ferdinand Hodler « Heure sacrée ». Observant les femmes j’ai remarqué que leurs bras, cous et pieds ne sont pas du tout féminins. Est-ce les bras de Jean-Batiste qui ont souligné cet effet? On dirait de jeunes hommes déguisés en femmes… C’est mon opinion personnelle.
Les trésors exposés sont nombreux mais impossible de les prendre en photo car la protection en verre donne des reflets.
Après la visite c’est très agréable de se promener au jardin de la Fondation. Il est pleine de beaux arbres et arbustes qui sont en fleurs.

Ferdinand Hodler Un barque pour l’église, 1879-1880 huile sur toile

François Bocion, Bateau de pêcheurs, 1868, huile sur toile

Cuno Amiet, Jeune fille aux fraises, 1889, huile sur toile

Albert Anker, Le petit chaperon rouge, 1883, huile sur toile

Édouard Vallet, La tonnelle, 1908, huile sur toile

Rudolf Koller, Mer agitée dans la baie de Porto d’Anzio, 1869, huile sur toile

Giovanni Segantini, Nudo femminile, 1884-1886, huile sur toile

Félix Vallotton, Baigneuse au rocher, 1911, huile sur toile

Auguste Rodin, Saint Jean Batiste, 1878, Bronze fondu par A.Rudier

Ferdinand Hodler, Heure sacrée, 1911, huile sur toile

Le train train quotidien est interminable, les vacances passent vite. Et voilà que nos vacances d’hiver ne sont plus qu’un agréable souvenir.
Cette année tout s’est passé encore mieux que l’année dernière. Nous avons fait plus de sorties à la montagne. La neige était très bonne.
L’année dernière nous avons skié sur la neige artificielle et il faisait un peu trop chaud pour janvier: +6 à Villars/1300m/, un peu moins à la montagne.
Cette année tout était parfait: -2,-3 à Villars, grand soleil sur les pistes de ski.
Nous sommes allés en randonné sur les raquettes avec un guide. C’était notre toute première randonnée qui s’est bien passé. Je trouve que ce n’est pas du tout facile de marcher, descendre et monter sur la neige. C’est beaucoup plus facile de skier. Mais c’est une question d’habitude, je pense.

Vue depuis notre balcon sur les trois premières photos

C’est un parc où nous avons promené notre chien Titi. Titi a aimé ces promenades sur la neige à la montagne. Il a reconnu le lieu de ses vacances d’hiver.

vue depuis les télécabines

Depuis le village on voit très bien le Grand et le Petit Muveran.

Le Grand et le Petit Muveran / vue depuis le Roc d’Orsay /

« Le Grand Muveran est un sommet suisse qui culmine à 3 051 mètres et se trouve sur la frontière entre le canton de Vaud et le canton du Valais. Il fait partie de la chaîne située dans les Alpes bernoises et qui s’étend des Dents de Morcles au massif des Diablerets en passant par le vallon de Nant. Il s’agit du troisième plus haut sommet du canton de Vaud après Les Diablerets et l’Oldenhorn.
Le Petit Muveran se trouve un peu plus au sud-ouest et culmine à 2 810 mètres. Les deux sommets sont facilement reconnaissables depuis le nord, le Grand Muveran formant une paroi large et massive et le Petit Muveran ressemblant à une petite dent. …Le Grand Muveran a été le sujet d’une peinture du même nom de Ferdinand Hodler datant de 1912 et vendue pour un peu plus d’un million et demi de francs suisses en 2003. » /wikipedia/

Le Grand et le Petit Muveran par Ferdinand Hodler, célèbre peintre suisse. En ce moment à Martigny il y a une exposition de ces toiles ainsi que de deux autres peintres suisses. On va y aller de que la neige cesse de tomber.

Le dimanche de Pâques, le temps était exactement comme il devait être pour Pâques: Il faisait assez frais. Heureusement, il ne pleuvait pas et on a pu faire un petit voyage.

Nous avions prévu à l’avance une sortie culturelle à Lausanne au musée La Fondation de l’Hermitage.
En ce moment, il y a une exposition «Au fil des collections, de Tiepolo à Degas» extrêmement riche: Sisley, Degas, Valadon, Caillebotte, Vallotton, Corot etc.

Lausanne et le lac Léman, 1840-50
Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875)

Beaucoup de tableaux de peintres suisses sont présentés: Louis Soutter, né à Morges, Georges Borgeaud, né à Morrens dans le canton de Vaud, Bosshard Rodolphe-Théophile, né à Morges, Auberjonois René Victor, né à Montagny-près-Yverdon.

Nombreuses sont les peintures de François Bocion. Né à Lausanne, il est essentiellement paysagiste. On l’appelle aussi «le peintre du Léman» car inspiré par la beauté du lac et sa nature, il y consacrait beaucoup de ses œuvres. Sa «technique de la petite tache» m’a beaucoup plue.

François Bocion Le Lac Léman (1883)

Le musée est entouré d’un très grand et beau parc. Nous avons fait une belle promenade dans ce parc après avoir visité le musée et pris un repas au restaurant «L’esquisse», ancienne orangerie, construite en 1857.

Dans le parc, il y a une jolie tour en bois. Elle s’appelle la tour de Sauvabelin. Nous avons grimpé cette tour de 35 mètres de hauteur en espérant faire de jolies photos, mais comme le ciel était nuageux les photos sont en conséquence.

/cliquez sur les photos pour agrandir/

1 janvier 2012

Le premier jour du nouvel an, nous faisons toujours un petit voyage culturel. C’est devenu une tradition. Cette année nous sommes allés à Martigny pour voir une nouvelle exposition. C’est à une heure et demi de route en voiture de Genève.

Nous allons à Martigny deux fois par an parce qu’il y a là bas un musée «Fondation Pierre Gianadda» où sont organisées des expositions de peinture et d’œuvres d’art deux fois par an. Les meilleurs musées de Paris, Londres, New York, Moscou, Saint-Petersbourg, etc y envoient leurs œuvres les plus précieuses.

Cette fois nous avons admiré les toiles d’un très bon peintre valaisan Ernest Bieler (1863-1948), prêtées par le Kunstmuseum de Berne. C’était ma première rencontre avec cet artiste. En deux mots je peux dire qu’il aimait son pays et son peuple car cela se voit à travers ses tableaux peints avec amour, tout simplement. Quand on fait quelque chose avec amour c’est toujours beau.
C’est interdit de photographier dans la salle d’exposition, alors je n’ai pas de photos.

La dernière fois en été, quand nous sommes allés voir les impressionnistes, j’avais osé faire une photo de la salle d’exposition en cachette. Même si ma photo est sombre vous pouvez voir quelle belle exposition on a eue sur l’impressionnisme. Un vrai enchantement!

Comme c’est ma toute première note sur ce musée, je voudrais dire qu’à part des expositions temporaires, il y a toujours une exposition permanente à visiter et le jardin qui est extraordinaire. Il est bourré d’œuvres d’art: Chagall, Rodin, Lalanne, Moore, Calder, etc. Les arbres et les buissons plantés dans ce jardin sont tous de valeur et accompagnés d’une petite plaque en cuivre avec leurs noms botaniques.

Il y a une très belle exposition de voitures anciennes dans ce musée qui mérite une note à part comme tant de choses dans ce musée. J’ai lu à quelque part que c’est l’un des musées les plus visités de Suisse.
Les photos que j’ai sélectionnées pour cette première note ont été réalisées au cours de plusieurs visites.
Une autre fois peut-être, je vais vous parler de la ville, car Martigny commence son histoire à l’époque de Jules César en 57 av. J.-C.

Henry Moore

Rodin

avec Alan Maley 1931-1995

« Les grandes œuvres d’art ne sont grandes que parce qu’elles sont accessibles et compréhensibles à tous. » Léon Tolstoï

cliquez sur les images pour agrandir

Je vous souhaite de bons préparatifs pour passer une très agréable fête!