Pergola

Henri Matisse à Martigny

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Nous avons voulu profiter du bon temps et avancer avec nos travaux aux jardin mais… heureusement il y a des amis!
Ce samedi grâce à nos amis nous sommes allés voir l’exposition sur Matisse à Martigny.
C’est une magnifique exposition. Elle est là jusqu’au 22 novembre.
Les couleurs de Matisse font du bien. C’est sûr!
Nous nous sommes reposé en compagnie de nos amis. Il faisait très bon. La journée était ensoleillée. Le jardin de la Fondation se baignait aux couleurs automnales qui rappelaient les couleurs estivales de Matisse.
J’ai sélectionné pour vous quelques tableaux de Matisse les plus colorés, les plus estivales, les plus chauds aux couleurs…
J’aime particulièrement deux toiles de Matisse au sujet de vacances d’été. Ce sont « Intérieur à Collioure » et «  Intérieur à Nice ». Les deux me plaisent beaucoup. Ils sont très à mon goût de vacances tranquilles et reposantes…
Au jardin en promenant avec nos amis nous avons entendu une conversation de deux monsieurs. Ils ont parlé de leurs impressions sur l’exposition. Ils ont aimé un seul et unique tableau. C’ était « La Femme blonde ». Ce n’est pas un toile de Matisse… C’est vrai qu’elle est belle, cette blonde…

Henri Matisse Autoportrait, huile sur toile, 1900
Paris, Centre Pompidou, Musée National d’art moderne

Henri Matisse Grand intérieur rouge 1948 huile sur toile
Paris, Centre Pompidou, Musée National d’art moderne

Henri Matisse Intérieur à Collioure / La sieste / 1905 huile sur toile
Suisse Collection Merzbacher

Henri Matisse
Intérieur à Nice, la sieste 1922 huile sur toile
Paris, Centre Pompidou, Musée National d’art moderne

Henri Matisse
Odalisque à la culotte rouge 1921 huile sur toile
Paris, Centre Pompidou, Musée National d’art moderne

Henri Matisse
Le repos / Petite Odalisque en culotte rouge / 1919 huile sur toile
Suisse, collection particulière

Claude Viallat
Hommage à Matisse 1992 Peinture acrylique sur toile
Paris, Centre Pompidou, Musée National d’art moderne

Albert Marquet
La Femme blonde 1919 huile sur toile
Paris, Centre Pompidou, Musée National d’art moderne

Henri Manguin
Le Modèle vers 1904-1905 huile sur toile
Suisse Collection particulière

Pablo Picasso
Femme nue au bonnet turc 1955 huile sur toile
Paris, Centre Pompidou, Musée National d’art moderne

Gino Severini
Autoportrait 1912/1960 huile sur toile
Paris, Centre Pompidou, Musée National d’art moderne

Raoule Dufi
14 Juillet à Falaise 1906 huile sur toile
Suisse Collection particulière

Albert Marquet
Le pont Saint-Michel et le quai des Grands-Augustins 1912 huile sur toile
Paris, Centre Pompidou, Musée National d’art moderne

Ce dimanche 10 mai, nous sommes allés voir l’exposition en cours à la Fondation Pierre Gianadda à Matrigny.
Quelque 150 œuvres de peintres suisses, tels Vallotton, Hodler, Bieler, Anker, Bocion, Segantini etc, sont exposées jusqu’au 14 juin.
C’est une collection privée de Bruno Stefanini, un mécène hors du commun. En 1980 il a créé sa Fondation pour l’art, la culture et l’histoire, qui détient plus de huit mille œuvres réunies depuis 50ans.
Il faut dire que c’est grâce aux expositions de la Fondation Gianadda que j’ai commencé à connaître les peintres suisses. Mieux je les connais plus je les apprécie.
J’aime beaucoup Hodler, surtout ces Alpes vaudoises et son « Grand Muveran ».
François Bocion, peintre du lac, fait partie de mes préférés.
Faire des photos est permis sans flash. Alors j’ai sélectionné selon mon goût quelques toiles pour vous montrer.
J’ai découvert cette fois un autre très bon peintre suisse Cuno Amiet. Sa « Jeune fille aux fraises » m’a impressionnée.
J’ai choisi pour vous montrer deux nus de Segantini et Vallotton. Je les trouve belles, ces femmes. Je n’aime pas les nus de Renoir…
La statue de Saint Jean-Batiste de Rodin a été placé à côté de grand toile de Ferdinand Hodler « Heure sacrée ». Observant les femmes j’ai remarqué que leurs bras, cous et pieds ne sont pas du tout féminins. Est-ce les bras de Jean-Batiste qui ont souligné cet effet? On dirait de jeunes hommes déguisés en femmes… C’est mon opinion personnelle.
Les trésors exposés sont nombreux mais impossible de les prendre en photo car la protection en verre donne des reflets.
Après la visite c’est très agréable de se promener au jardin de la Fondation. Il est pleine de beaux arbres et arbustes qui sont en fleurs.

Ferdinand Hodler Un barque pour l’église, 1879-1880 huile sur toile

François Bocion, Bateau de pêcheurs, 1868, huile sur toile

Cuno Amiet, Jeune fille aux fraises, 1889, huile sur toile

Albert Anker, Le petit chaperon rouge, 1883, huile sur toile

Édouard Vallet, La tonnelle, 1908, huile sur toile

Rudolf Koller, Mer agitée dans la baie de Porto d’Anzio, 1869, huile sur toile

Giovanni Segantini, Nudo femminile, 1884-1886, huile sur toile

Félix Vallotton, Baigneuse au rocher, 1911, huile sur toile

Auguste Rodin, Saint Jean Batiste, 1878, Bronze fondu par A.Rudier

Ferdinand Hodler, Heure sacrée, 1911, huile sur toile

Vue depuis le Roc d’Orsay / Villars-Gryon

Comme j’ai fait beaucoup de photos pendant nos vacances d’hiver à Villars-sur-Ollon j’ai envie de vous les montrer.
Les premières quatre photos sont réalisées sur le Roc d’Orsay. Depuis le village les télécabines nous montent à 2000 mètres d’altitude. La vue est très belle par tous les temps..
On peut monter encore et descendre ou aller jusqu’aux Diablerets.
Sur la cinquième photo on voit le Roc d’Orsay depuis Leysin.
A Leysin nous avons skié aussi il y quelques années en arrière. On le voit depuis le Roc d’Orsay sur la troisième et quatrième photo.

Leysin vu depuis le Roc d’Orsay

Roc d’Orsay vu depuis Leysin. 2000m, c’est très haut déjà, à mon avis, assez haut pour skier

Quatre photos sombres sont prises pendant notre randonnée. Le jour était gris. Vers trois heures de l’après-midi le soleil a montré le nez pour un petit moment et a disparu. Couvert de nuages de plomb la montagne a eu l’air dangereux.
Notre guide nous a répété plusieurs fois qu’il fallait absolument respecter le marquage de pistes et ne jamais aller hors pistes pour raccourcir le chemin.
Ce guide ainsi que le personnel de la station travaille ici depuis des années. Ils ont étudié le terrain et si ils vous indiquent par le marquage que ici et là faut pas aller cela signifie qu’il y a du danger. Il me semble que cela est bien clair. Mais pas pour tout le monde.

Moi et France, notre guide, à droite

tour d’Aï

Les Diablerets

Et voilà que le début février aux Diablerets un garçon américain a décidé de rejoindre la station hors pistes car il lui semblait que c’était plus court.

«  Un skieur américain hors-piste qui avait été porté disparu dimanche 1er février 2015 près de la station suisse des Diablerets (canton de Vaud, sud) a été retrouvé en état d’hypothermie mardi, a annoncé la police cantonale vaudoise.
Après plus de 48 heures de recherches, l’étudiant américain de 19 ans a pu être localisé avant d’être héliporté à l’hôpital de Zweisimmen dans le canton de Berne voisin. Ses jours ne sont plus en danger. « L’homme a été retrouvé conscient, en état d’hypothermie et d’épuisement, bloqué jusqu’à la taille dans l’épais manteau neigeux », a précisé la police. Le skieur a expliqué avoir quitté le domaine skiable pour rejoindre la station en free ride.
Lors de sa descente, il se serait égaré et aurait cassé une de ses fixations, poursuivant alors sur un ski avant de chuter dans un cours d’eau. « Exténué, détrempé et pris dans la tempête, il est finalement resté bloqué dans la neige pendant plus de 48 heures avant d’être secouru. Relativement bien équipé sur le plan de l’habillement, le skieur ne disposait d’aucun moyen de communication en état de marche ni de matériel indispensable à la pratique du ski hors-piste », a ajouté la police. »

Il y avait un reportage à la télé sur ce garçon. Il était ancien scout et il savait qu’il fallait bouger pour survivre. Pour la nuit il a construit une sorte de petit iglou. A dire que la température est tombée à -9°. Son téléphone portable, il l’a perdu quand il est tombé dans l’eau.

Nous avons fait un saut aux Diablerets pour admirer ce beau massif. Sur les trois dernières photos la montagne est bien ensoleillée et joyeuse. Mais il faut respecter ses règles.

Les Diablerets

Le train train quotidien est interminable, les vacances passent vite. Et voilà que nos vacances d’hiver ne sont plus qu’un agréable souvenir.
Cette année tout s’est passé encore mieux que l’année dernière. Nous avons fait plus de sorties à la montagne. La neige était très bonne.
L’année dernière nous avons skié sur la neige artificielle et il faisait un peu trop chaud pour janvier: +6 à Villars/1300m/, un peu moins à la montagne.
Cette année tout était parfait: -2,-3 à Villars, grand soleil sur les pistes de ski.
Nous sommes allés en randonné sur les raquettes avec un guide. C’était notre toute première randonnée qui s’est bien passé. Je trouve que ce n’est pas du tout facile de marcher, descendre et monter sur la neige. C’est beaucoup plus facile de skier. Mais c’est une question d’habitude, je pense.

Vue depuis notre balcon sur les trois premières photos

C’est un parc où nous avons promené notre chien Titi. Titi a aimé ces promenades sur la neige à la montagne. Il a reconnu le lieu de ses vacances d’hiver.

vue depuis les télécabines

Depuis le village on voit très bien le Grand et le Petit Muveran.

Le Grand et le Petit Muveran / vue depuis le Roc d’Orsay /

« Le Grand Muveran est un sommet suisse qui culmine à 3 051 mètres et se trouve sur la frontière entre le canton de Vaud et le canton du Valais. Il fait partie de la chaîne située dans les Alpes bernoises et qui s’étend des Dents de Morcles au massif des Diablerets en passant par le vallon de Nant. Il s’agit du troisième plus haut sommet du canton de Vaud après Les Diablerets et l’Oldenhorn.
Le Petit Muveran se trouve un peu plus au sud-ouest et culmine à 2 810 mètres. Les deux sommets sont facilement reconnaissables depuis le nord, le Grand Muveran formant une paroi large et massive et le Petit Muveran ressemblant à une petite dent. …Le Grand Muveran a été le sujet d’une peinture du même nom de Ferdinand Hodler datant de 1912 et vendue pour un peu plus d’un million et demi de francs suisses en 2003. » /wikipedia/

Le Grand et le Petit Muveran par Ferdinand Hodler, célèbre peintre suisse. En ce moment à Martigny il y a une exposition de ces toiles ainsi que de deux autres peintres suisses. On va y aller de que la neige cesse de tomber.

Denis Ten, Nobunari Oda et Stéphane Lambiel avec Kotaro Fukuma au piano

Jeudi 18 décembre soir nous avons assisté à un magnifique spectacle de patinage artistique « Ice Legends» à la patinoire des Vernets à Genève .
C’est un spectacle organisé par le champion suisse Stéphane Lambiel. Il nous a offert un bon cadeau de Noël, un vrai conte de fée.
C’était une soirée de gala exceptionnelle réunissant le meilleur du patinage artistique mondial en célébration du 150ème anniversaire des relations diplomatiques entre le Japon et la Suisse. Il y avait beaucoup de patineurs japonais: Miki Ando, Akiko Suzuki, Nobunari Oda, Marin Honda, Kochiro Shimada.
Célèbre pianiste japonais Kotaro Fukuma a participé au spectacle. Plusieurs artistes ont patiné sous sa belle musique.
La France voisine était représentée par Brian Joubert et notre couple de danse Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat.
Les autres patineurs venus sont: Caroline Kostner /Italie/, Alexei Yagudin / Russie/, Denis Ten /Kazakhstan/, Nelli Zhiganshina et Alexander Gazsi / Allemagne/, Sarah Meier /Suisse/ ainsi que de jeunes patineurs suisses et japonais.

Tous ces patineurs méritent beaucoup de respect car c’est un sport difficile et dangereux. Stépane Lambiel dans son interview a dit: «A 29 ans, j’ai le corps d’un homme de 40 ans, soupire le champion. Mes genoux sont bourrés d’arthrose et j’ai des douleurs dans le haut du dos, à cause des torsions répétées. Pour d’autres, ce sont les hanches, aussi très sollicitées, qui sont touchées. Aucun athlète de haut niveau ne peut échapper aux blessures.» Le remède? «Pour bien faire, je devrais arrêter de patiner. Impossible! Alors, pour préparer et interpréter mes quarante soirées de spectacle par année, je prends des anti-inflammatoires. J’essaie de limiter les doses, à cause de l’estomac, mais c’est la seule manière de ne pas trop souffrir.» Le temps, 13.12.2014

J’ai trouvé sur youtube un extrait du spectacle dont je vous invite à regarder.
Le gala a eu un énorme succès. Le publique a longuement applaudi débout.
Beaucoup de roses ont été lancées sur la glace de la patinoire. J’ai offert une rose à Stéphane Lambiel et à Alexei Yagudin.
Voici mes quelques photos comme souvenirs de ce grand concert sur glace.

La Momie et le Pharaon, Nathalie et Fabian ont montré cette danse aussi. C’était fantastique!