Archive pour la catégorie ‘Suisse voisine’

Place à l’hiver

jeudi 11 décembre 2014

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L’année dernière le marché de Noël au château de Coppet nous a beaucoup plus. Nous y sommes revenus cette année le 7 décembre, dimanche. La proximité nous plait aussi.
On dit que c’est l’un de plus joli marché de Noël de la région.
La journée était très gris. Mais il ne faisait pas très froid comme l’année précédente.

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Pas tout le monde est accepté.

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La tradition du vin chaud est respectée.

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Marché des sapins à l’entrée dans la cour. En faite des sapins il y en a partout, à l’intérieur, à l’extérieur, au jardin, etc, chaque un est décoré différemment. Au début j’ai pensé de les photographier tous et vous montrer mais j’ai renoncé à cette idée car j’aurais eu beaucoup trop des photos à la fois.

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Je n’ai rien trouvé comme cadeaux. C’est plutôt l’épicerie fine, boutiques gourmandes, produits du terroir qui m’ont intéressée. J’ai acheté de bonnes choses pour un repas de fête.

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Nous avons mangé au restaurent de la serre. Toujours une belle ambiance et bon cadre.

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Frankie

jeudi 6 novembre 2014

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Un nouveau monument a été installé à Genève en mois de mai cette année à la plain de Plainpalais.
Ce monument représente la créature dont le célèbre docteur Frankenstein a conçu. Nous nous souvenons tous qu’elle a été faite de différents morceaux de cadavres humaines.
Je trouve que les jeunes artistes, Jérôme Massard, Florian Saini, Konstantin Sgouridis, ont une idée vraiment géniale. Cela donne beaucoup à réfléchir. Et vous, que-ce que vous en pensez?

« Habitant la mémoire collective, la Créature est fortement et directement liée à Genève. C’est en effet lors d’un séjour chez Lord Byron, à Cologny, que Mary Shelley donne naissance au Docteur Frankenstein, citoyen genevois, et à sa monstrueuse créature . Le froid inhabituel et les pluies qui s’abattent sur tout l’hémisphère nord lors de cette «année sans été» /1816/, retiennent les occupants de la Villa Diodati à l’intérieur et inspirent à l’auteur son roman, «Frankenstein ou le Prométhée moderne», précurseur d’un nouveau genre: la science-fiction.
Plusieurs évènements du livre se déroulent à Genève, notamment le meurtre du jeune frère du Docteur Frankenstein par la Créature sur la plaine de Plainpalais. Elle y est aussi aperçue, fuyant en direction du Salève, puis l’escaladant avant de poursuivre sa course jusqu’à la Mer de Glace. »
Frankie « Deux siècles après sa création, de retour à Genève, la Créature trouve enfin sa place à proximité du skatepark de Plainpalais et nous invite à considérer avec attention la place de l’individu, l’altérité et la marginalité dans l’environnement urbain et, plus généralement, dans la société. »

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a.k.a. => c’est une abréviation en anglais « also known as » / alias en français, ou « aussi connu comme » mot par mot

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Voilà, je l’ai photographié de chaque côté. Il est presque beau dans sa laideur, non? :)

Eugène Onéguine au GTG / octobre 2014 /

jeudi 23 octobre 2014

« J’ai écrit cet opéra parce qu’un beau jour j’ai éprouvé le besoin irrésistible de mettre en musique tout ce qui s’y prêtait dans Onéguine » P.I. Tchaïkovski 1878

Vous connaissez tous la musique de Tchaïkovski mais est-ce que vous avez lu quelque chose de Pouchkine?
En « Eugène Onéguine », opéra de Tchaïkovski d’après le roman en vers d’Alexandre Pouchkine les deux grands maitres russes se rencontrent pour nous en musique et poésie.
« Eugène Onéguine », je le connaissais par cœur. C’était facile à apprendre parce que les poèmes de Pouchkine sont très mélodiques. Beaucoup de ses œuvres étaient mises en musique.
Et voilà que notre Grand Théâtre de Genève nous a fait un bon cadeau: la reprise de la production du Metropolitan Opéra de New York et c’est une très bonne reprise.
Nous sommes allés au spectacle ce dimanche 19 octobre.
Normalement je critique beaucoup mais cette fois j’ai tout pardonné: le décor qui était pauvre comme d’habitude, les costumes aussi. Mais les jeunes artistes chantaient si bien qu’on oubliait tout cela. Le jeux de lumière cachait bien les imperfections.
J’étais au point de pleurer plusieurs fois, tellement ils ont chanté bien. Edgaras Montvidas /Lenski / et Stefania Toczyska /Filippievna / m’ont touché par leurs belles voix et magnifique interprétation plus que les autres.
Vraiment une belle production avec beaucoup de danse en plus ce qui a rendu cet opéra très dynamique. Presque trois heures du spectacle, je ne les ai pas senties du tout.

Quelques citations du roman:
« Et peu à peu ma Tatiana commence à comprendre plus clairement maintenant, Dieu merci, celui auquel elle vouait ses soupirs par ordre du souverain destin : un original mélancolique et dangereux, création de l’enfer ou du ciel ? Cet ange, ce démon orgueilleux, qui est-il ? Ne serait-il qu’un pâle reflet, un imitateur des phantasmes d’autrui, ou encore un Moscovite drapé en Childe Harolde ? Un lexique bourré de vocables à la mode ? ne serait-il qu’un méprisable fantôme, une parodie ? »

 » L’amour s’impose à tous les âges,
Mais il n’est bon dans sa fureur,
Comme aux prairies de mai l’orage,
Qu’aux jeunes âmes de candeur :
Ses brusques pluies les rafraichissent,
Les renouvellent, les mûrissent,
Et la puissante vie produit
De douces fleurs, de riches fruits. »

Scènes lyriques en trois actes de Piotr Ilitch Tchaïkovski.
Livret du compositeur et de Constantin Chilovski, d’après le roman en vers d’Alexandre Pouchkine.
Créé le 29 mars 1879 à Moscou, au Théâtre Maly.

Reprise de la production du Metropolitan Opera de New York

Direction musicale : Michail Jurowski
Mise en scène : Robert Carsen

Avec Doris Lamprecht, Maija Kovalevska, Irina Shishkova, Stefania Toczyska, Michael Nagy, Edgaras Montvidas, Vitalij Kowaljow, Raúl Giménez, Michel de Souza, Harry Draganov, Iwo van Neumann, le Chœur du Grand Théâtre de Genève et l’Orchestre de la Suisse Romande.
Réalisation : GTG

Roseraie de Genève

jeudi 26 juin 2014

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Le concours international de roses nouvelles a bien eu lieu à Paris à la Bagatelle. J’ai mis un lien pour voir les résultats.

A la roseraie de Genève la rose pour le concours était choisie aussi. J’y suis allée la voir.

La roseraie n’est pas très grande. Elle se trouve à côté du lac à l’entrée du parc La Grange.
Deux énormes lions vous accueillent.

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D’abord quelques photos pour vous donner une image générale de la roseraie.

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« Histoire du parc

Un riche Romain avait déjà choisi de s’établir sur le site du parc La Grange entre l’an 50 et 60 de notre ère. Quelques vestiges sont encore visibles derrière la villa du XVIIIe siècle.

Son dernier propriétaire, William Favre, a légué le parc à la Ville de Genève en 1918: c’est également à cette date que le parc est ouvert au public. Quant à la Roseraie, elle est construite en 1946. L’année suivante, la société genevoise d’horticulture et l’administration municipale créent le Concours international de roses nouvelles de Genève. »

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Voici le rosier élu pour le concours. C’est un couvre-sol.
Trois critères sont à respecter en choisissant la rose nouvelle. La rose doit être résistante aux maladies, florifère et avoir un parfum. Celle-ci ne sent pas du tout à mon avis, pourtant j’ai un très bon nez si on peut dire comme ça. Je n’ai pas aimé le premier prix à Paris non plus :)

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J’ai fait mon concours à moi et j’ai sélectionné pour vous ce somptueux sarmenteux Babette Rambler, Walsh 1906. Il mesure au moins 3 mètres. Je l’admire chaque fois que je passe.

Je n’ai pas de noms pour les autres belles roses que j’ai choisi pour leur beauté tout d’abord :)

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Cette rose n’a qu’un certificat de mérite mais je la trouve beaucoup plus belle que celle du premier prix.

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J’espère que vous avez aimé cette petite promenade tout en roses :)

Monument Brunswick, Genève

jeudi 8 mai 2014

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Encore un très beau monument à Genève que je voudrais vous montrer. Il se situe sur le Quai du Mont Blanc. Le monument à Sissi est juste à côté.

« Chassé de son pays, le duc Charles II de Brunswick part en exil a Paris avant de venir s’établir à Genève où il meurt en 1873. Par testament, il lègue sa fortune à la ville contre « de belles funérailles et d’un monument à son nom. Aucun mausolée n’ayant encore été bâti dans la ville, cette demande posthume suscite de nombreux débats avant qu’une décision soit prise de l’élever dans le jardin des Alpes, ancien port naturel du quartier des Pâquis. »

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« Splendide mausolée en pierre travaillée érigé sur l’un des quais du lac Léman, rive droite, le Monument Brunswick est la marque d’un homme atypique : Charles II d’Este-Guelph, duc de Brunswick. Évince par son propre fils dans le Duché de Brunswick, Charles II se voit contraint de quitter la Confédération germanique pour Paris. Il y amasse une immense fortune et part s’installer à Genève pour finir ses jours. Tombé amoureux de la ville et sans descendant, à sa mort il lui fait don d’un héritage colossal évalué à deux milliards de francs-or, à la condition qu’on lui élève :  » un mausolée situé en un emplacement éminent et digne, exécuté selon la conception prévue, en recourant aux meilleurs artistes de l’époque, sans considération du prix. Genève élèvera donc un magnifique mausolée, réplique exacte du tombeau de la famille Scaligeri à Vérone, en Italie. En contrepartie, grâce à la fortune de Brunswick, la ville va payer le quartier des Paquis et construira entre autres le Grand Théâtre (sublime bâtiment situé Place Neuve). »

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« Classé monument historique, le Monument Brunswick surprend par son architecture et son histoire.
Mausolée de style néogothique situé face à la rade, il est une réplique historique de celui des Scaligeri de Vérone datant du XIVe siècle et a été construit à la demande du Duc de Brunswick. »

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Le mausolée représente le duc en position couché, ouvrage d’ Iguel, et de six statues de ses ancêtres, par Schoenewerk, Thommas, Millet et Kissling.
« Le tombeau est précédé par un escalier ou trônent lions et chimères de marbre rouge, (Iguel).
La statue équestre du duc, en bronze par Cain, qui surmontait autrefois le mausolée se trouve à présent dans le jardin.Situé sur le quai du Mont-Blanc, le mausolée du Duc Charles II de Brunschick (1804-1873), est une réplique des Della Scala ( Scaliger) à Vérone. Construit en 1879 par l’architecte Franel, avec des marbres provenant en grande partie de Vérone, ou ils ont été travaillés. »

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J’ai trouvé une vidéo où tout est très bien expliqué mais il faut prévoir 13 minutes 26 secondes pour l’écouter.