Pergola

/ pour la mort d’un artiste…/ Дорога без начала и конца /

C’est un hommage à Niccolo Paganini mort le 27 mai 1840…

« Niccolò Paganini est un violoniste, altiste, guitariste et compositeur italien, né à Gênes le 27 octobre 1782, et mort à Nice le 27 mai 1840. Il est souvent évoqué comme étant le plus grand violoniste jamais connu. Il fut aussi un compositeur réputé, ayant inventé de nouvelles façons de jouer du violon. L’ensemble ou presque des techniques modernes du violon est de son fait (sauts, bariolages, trémolo, pizz main gauche, glissando, alternances rapides pizz et saltato, entre autres), même si parfois il a seulement actualisé ou magnifié des effets déjà existants (trilles, double-cordes, démanché).

« Rossini avait pleuré trois fois dans sa vie : lors de la chute de son premier opéra, au cours d’une promenade en bateau lorsqu’une dinde truffée tomba malencontreusement à l’eau, et enfin, lorsqu’il entendit pour la première fois Paganini.

Dans l’Interdiction, Balzac écrivit à propos d’un peintre :  » Il a dans son pinceau ce que Paganini avait dans son archet, une puissance magnétiquement communicative ».

Schubert dit de lui : « Dans l’adagio de Paganini, j’entendis le chant des Anges. On ne verra jamais personne comme lui ».

Liszt : « Quel homme ! Quel violon ! Quel artiste ! Quelle souffrance, quelle angoisse, quels tourments ces quatre cordes peuvent exprimer ! » /Wikipedia/

Caprice 24

Campanella

« La route sans fin…ou Seulement l’Amour » chanté par Albert Assadouline dans le film russe en hommage à Niccolo Paganini

A la tête du théâtre Mariinski depuis 1988, à Saint-Pétersbourg, le chef d’orchestre et tsar de la musique russe, Valéry Guerguiev et son mythique orchestre, ainsi que la célèbre mezzo-soprano russe Olga Borodina, étaient au Grand Théâtre de Genève ce lundi 31 janvier 2011.
Aujourd’hui je partage avec vous mes émotions, mon voyage vers le sublime, vers le bonheur à l’état pur, parce que j’ai eu la chance de passer une soirée inoubliable avec ces artistes exceptionnels.
Valéry Guerguiev, phénomène et génie à la fois, cet homme-orchestre est « artiste du peuple de Russie (1996), artiste du peuple d’Ukraine (2003), artiste du peuple d’Ossétie du nord, citoyen d’honneur de Saint-Pétersbourg (2007), de Lyon, de Toulouse » et de bien d’autre villes à travers le monde.
« Officier de la Légion d’honneur en France, il est aussi titulaire de nombreuses décorations de son pays et de l’étranger (Allemagne, Arménie, Espagne, Finlande, Japon, Kirghizie, Pays-Bas, etc.) » Wikipedia
Au programme, de la grande musique russe, dont la 4e Symphonie de Tchaïkovski, décorée d’airs d’opéra chantés par la grande mezzo-soprano Olga Borodina. Il suffit de dire qu’elle a chanté avec Placido Domingo dans « Samson et Dalila. »  Dalila a fait succomber Samson, Olga Borodina nous séduit avec sa voix de velours, chaude et ambrée.

Ici vous pouvez voir et écouter un extrait de l’opéra « Samson et Dalila » avec Placido Domingo et Olga Borodina.

Valéry Guerguiev dirige l’orchestre symphonique de Londres

« A busy skating scene with crowds of figures on a frozen lake »
thought to be by J. Baber. Early 19C?
Oil on canvas. 45cm x 56cm / Wikipedia/

« J’ai toujours pensé que la passion, que toutes les passions sont une véritable maladie et c’est l’opinion des plus grands philosophes »
Georges Simenon « Mémoires intimes » 1981

Le patinage artistique
est un sport que j’aime depuis mon enfance.
J’ai commencé à patiner à l’âge de six ans à Perm. J’allais à la patinoire jusqu’à trois fois par semaine. A l’époque nous n’avions pas encore de patinoire à glace artificielle. Alors en automne et au printemps nous faisions du ballet et de la gymnastique car ces deux disciplines font partie de ce sport – et art – merveilleux.
Cela a duré jusqu’à mes treize ans. Puis mes parents m’ont interdit les entraînements considérant les études plus important que le sport. On m’a quand même permis de faire un peu de danses de salon et de la musique.
Mais le patinage artistique était déjà entré dans mon âme. Quand je sors sur la glace, je suis folle de joie et j’oublie le monde entier.
Pendant des années, j’ai suivi tous les championnats de patinage artistique à la télévision. Maintenant, je regarde seulement les galas. J’admire tous les patineurs!
Mes patineurs préférés français sont Philippe Candeloro – un vrai artiste sur glace, Brian Joubert, qui patine de façon si touchante, et bien sûr Marina Anissina et Gwendal Peizerat qui dansent le flamenco sur glace mieux que les espagnols par terre.
Brian Joubert va participer au Championnat d’Europe de patinage artistique à Bern, la capitale fédérale suisse, du 23 au 30 janvier 2011. Stéphane Lambiel, champion suisse, n’est plus en compétition, mais on le verra au gala le dimanche 30 janvier.
Un couple russe très intéressant viendra de Saint-Petersbourg. C’est Yuko Kawaguti et Alexander Smirnov. Yuko a sacrifié sa nationalité japonaise pour l’amour du patinage artistique et est devenue russe en 2008.
Evgueniy Plushenko reste le meilleur patineur du monde malgré sa médaille d’argent aux derniers Jeux Olympiques. Il est clair que ce patineur hors du commun a beaucoup d’envieux qui lui ont pris sa médaille d’or, qu’il mérite lui seul.

Anissina-Peizerat

Philippe Candeloro

championnat du monde 2009 images

le meilleur patineur du monde

Ambiance de fête continue avec le Grand Théâtre de Genève et « La Veuve Joyeuse » !

Le virus de l’opéra hérité de mes parents continue de me rendre « malade ». Voilà encore nous sommes au Grand Théâtre de Genève voir une opérette cette fois. Je trouve que c’est une bonne tradition. L’année dernière, pour les fêtes de la fin d’année, le Grand Théâtre nous a offert « La Chauve Souris », et cette année, « la Veuve Joyeuse ».
Mon fils Vitaly a réalisé quelques photos que je vous présente. A mon avis elles ne sont pas mal.
Si les critiques vous intéressent, vous pouvez les lire ici.
L’essentiel est que nous avons écouté de très belles voix et tous les artistes étaient très inspirés. Ils ont réussi à transmettre au public avec la belle musique de Franz Lehár la joie de vivre qui déborde de cette opérette.
« La Veuve Joyeuse » était vraiment joyeuse.

cliquer sur les photos pour agrandir

« Opérette viennoise qui pourrait prétendre au titre de la première comédie musicale, dans la tradition de Broadway ou du West End. Franz Lehár l’Austro-hongrois /1870-1948/ qui la créa en 1905, savait sans doute que ses intrigues diplomatiques et galantes garantiraient son succès international. »

José Van Dam, Jennifer Larmore et Annette Dasch
entretien avec José Van Dam

Encore une fois je vous souhaite une bonne et heureuse année remplie de moments joyeux et amusants!

Et c’est le temps qui court, court…

5 novembre 2010 Genève

« Dans les années 50, Genève est une cité en pleine mutation. La conjoncture économique est favorable et le tourisme est en pleine croissance. Un projet, d’aménagement du Quai du Général-Guisan voit le jour afin de faciliter la circulation automobile, au détriment du Jardin Anglais. C’est dans ce contexte favorable que va naître
l’Horloge fleurie en 1955.
Le projet a été réalisé sur l’initiative de l’Association des Intérêts de Genève (Office du Tourisme) et avec le concours financier de l’Union des fabricants d’horlogerie de Genève et de Vaud. La Promenade du Lac est choisie pour accueillir l’Horloge qui est aménagée par le service des parcs et promenades de la Ville (aujourd’hui le service des espaces verts et de l’environnement). Le cadran est composé de quelques 6500 fleurs. Le mécanisme, quant a lui, est pris en charge par la maison FAVAG de Neuchâtel. C’est un simple mécanisme électrique constitué de 3 aiguilles dont la plus grande (la trotteuse) mesure 2,5 mètres de long. Elle est reconnue comme la plus grande aiguille-trotteuse du monde. Pour lui permettre de marquer chaque seconde avec précision, il a fallu vaincre de très grandes difficultés techniques, car le chemin effectué par l’extrémité de l’aiguille pour chaque seconde est de 27 centimètres. La circonférence totale de la montre est de 15,70 mètres, avec un diamètre de 5 mètres. »